Châtelet Animé

Légende : Vestiges des fortifications. Maquette de la ville fortifiée de Châtelet, 1670.

Réalisation de François Daloze et Carlo Adam. Coll. Société Royale d'Histoire "Le Vieux Châtelet"

La Stralette. C’est le nom populaire de la rue du Marché et du quartier qui borde celle-ci.

« Stralette » signifie petite rue.

Une des portes les plus importantes de nos fortifications, la porte aux Broquettes se situait sur le Pige (chemin empierré) qui menait à Pont-de-Loup. La Stralette, elle-même, débouche sur ce chemin et fut parfois confondue avec lui.

Ce quartier a été complètement bouleversé au cours des années 90. Des fouilles importantes ont été réalisées et ont permis des découvertes importantes, notamment un four de potier datant de l’époque romaine.

Le square porte aujourd'hui le nom de Vimoutiers en hommage à la ville normande avec laquelle est jumelée Châtelet depuis 1994.

Ce square présente une partie des anciens remparts de la Ville. Le petit fragment de muraille visible est le seul témoin qui subsiste des remparts qui ceignaient la ville autrefois. Contrairement à beaucoup de villes médiévales, Châtelet s’est dotée de remparts très tardivement : ils datent du 16e siècle. A cette époque, les provinces des Pays-Bas se révoltèrent contre l’Espagne. Face à l’instabilité de la région toute proche, Châtelet se munit de défenses contre l’avis du Prince-Evêque de Liège (dont dépendait Châtelet) qui souhaitait rester neutre. Hélas, les Espagnols et leurs alliés palatins, craignant que ces défenses ne soient utilisées par les insurgés, les détruisirent en 1578 avant même qu’elles ne soient achevées. Par la suite, de nouveaux remparts furent érigés, avec l’accord du Prince-Evêque cette fois. Pendant le 17e siècle, Châtelet fut pris en étaux par la France et l’Espagne en guerre l’une contre l’autre. Les murailles seront plusieurs fois détruites et reconstruites pour être définitivement démolies par les Français en 1693. Le morceau de rempart que l’on voit ici a dû être renforcé et reconstitué avec des matériaux modernes à cause de son état de dégradation avancé.